PRÉAMBULE
4 ans d’attente avec impatience, 4 ans que l’idée de boucler l’Aller/Retour avec mon père fait son chemin. 4 ans pour en parler, pour en rêver, pour s’entraîner, pour peaufiner sa position. Et en quelques jours seulement, ce monument a tout emporté sur son passage. Aussi efficace qu’une machine à laver, vous ressortez complètement essoré d’une telle épreuve. Les sentiments s’entrechoquent à la même vitesse que la météo Bretonne. Vous passez des rires aux larmes en quelques minutes. De l’attente la plus longue sur un parking de la banlieue Parisienne à une course contre la montre permanente pour rouler, pointer, manger, dormir…Attention à l’atterrissage, le retour à la réalité est difficile pour ceux qui ont erré comme des zombies quelques part entre la capitale et la pointe Bretonne.
L’ÉQUIPE
Mes sœurs assurent l’assistance. Elles connaissent la musique puisqu’ Amandine a suivi papa en 2011 et Nadège avait fait une virée en terre hispanique lors du Bordeaux-Madrid de 2001 ! Pas de doute sur leur capacité a gérer l’intendance pendant cette semaine. En plus elles savent lire une carte pour rallier la Bretagne et peuvent enfin réaliser leur rêve : rouler dans un camping car comme Barbie !
Mon père et moi nous chargeons de la partie vélo. Nous sommes récidivistes et savons à quoi nous attendre. J’accuse un retard de 2000 km de préparation sur les 8500 km que mon père a totalisé. Il n’ y a plus d’Alain et de Nicolas, durant une semaine nous répondons sous les pseudonymes M277 et M278. Bref, nous sommes prêt pour le grand départ.
LE CONTRÔLE DES MACHINES
Le rituel de la veille du départ : passer au contrôle des machines et récupérer le dossier. Pour cela pas de temps à perdre, nous devons préparer nos vélos et nous rendre au Vélodrome.
L’AMBIANCE PBP
Paris Brest Paris, c’est la grande fête du vélo. Le départ au Vélodrome National renforce ce caractère gigantesque. Tout le monde se retrouve, les 5 continents sont représentés. Rendez-vous compte, 6000 randonneurs venant de 66 pays. J’adore cette ambiance.
LE DÉPART
La journée du dimanche est longue. Les machines sont prêtes, les affaires sont soigneusement rangées dans la sacoche. Mais l’attente est interminable et le sommeil ne vient pas durant la sieste. Peu avant 16h00 nous retrouvons les copains du club pour la traditionnelle photo de famille. Les premiers vont partir, le compte à rebours a commencé. J’aperçois Richard Leon dans la première vague. On se fait signe, je l’encourage pour sa énième participation. Je suis toujours admiratif de ce grand randonneur.
17h50, il est temps de rejoindre le Vélodrome. L’organisation est bien huilée. Nous sommes parqués dans des sas suivant son horaire de départ. Laurent et Jean-Jacques ARES partent juste un quart d’heure avant nous. Francis Touzeau partira 1 quart d’heure plus tard. Celui qui dit ne pas avoir la boule au ventre au moment du départ est un menteur ! Dans 45 minutes on file vers l’Ouest.
PREMIÈRE NUIT
Départ rapide comme d’habitude. Ça frotte, ça freine, ça accélère. On veut rattraper le peloton assez compact. Il n’est pas très loin mais nous oblige à monter dans les tours. Le compteur grimpe rapidement au-dessus des 30 km/h. Il faut se calmer et adopter un rythme plus sage afin de ne pas exploser en plein vol. Mon dernier Paris Brest date de 2007, mais je reconnais ses routes. Des images me reviennent.
De leurs côtés c’est la course pour les filles qui prennent la route des suiveurs.
Une extraterrestre nous double. Elle est Brésilienne. Elle roule comme une folle sur un pignon fixe. Elle saute sur tout ce qui bouge. La moindre roue est bonne à prendre. Elle tourne les guitares a une allure dingue. Elle me dépasse dans une descente le sourire aux lèvres et j’explose de rire en la voyant les jambes relevées sur le cadre pour laisser tourner les manivelles dans le vide. Tout le monde s’écarte. Je la baptise Paola mais en fait elle s’appelle Beatriz, elle a 28 ans et elle vient de Rio. Elle bouclera son Paris Brest en 93h.
Avant la tombé de la nuit nous rattrapons Claude Canut parti un peu plus tôt. Il roule à son allure pour ne pas gaspiller des cartouches. On se dit à bientôt et on s’arrête pour allumer les loupiotes et se vêtir plus chaudement.
Il faut franchir les bosses du Perche et se n’est pas pour me déplaire car on peut enfin lever le derrière de la selle. Il est 00h30 et nous arrivons a Mortagne. Les filles nous attendent un peu plus loin pour déguster une bonne soupe.
Jean-Jacques et Laurent viennent tout juste de repartir. Jean-Philippe, solide rugbyman qui s’est reconverti au vélo il y a 2 ans, vient de combler son retard de 15 minutes sur nous.
A Chateauneuf en Thymerais, le bar des sports est plein à craquer.
Nous continuons tranquillement notre progression. Les plus rapides des départs tardifs nous rattrapent. La route est longue et il faut impérativement passer sans encombre cette première nuit. Cap vers Villaine La Juhel. Nous pointons à 4h30.
Avec 220 km au compteur, l’équipe est encore fraîche mais un bon ravitaillement s’impose avant d’affronter le petit matin qui nous réserve des surprises.
Le jour se lève dans 1h30 et le froid se fait sentir. Je commence a bailler et je vois que papa pique du nez. Un arrêt de 10 minutes s’impose. Je suis impressioné par le nombre de randonneur qui dorment à même le sol, terrassé par le sommeil. ça ne fait que commencer !
Le chant du coq annonce la fin de la première nuit. C’est bon pour le moral car nous savons que la journée s’annonce belle. Le vent est plutôt favorable. Au km 300 une longue descente nous plonge sur Fougères. On a faim et les traits commencent à être marqués. Pendant ce temps, Nadège s’adonne à son passe temps favori : vider la boite à caca du camping car. Un vrai régal à 8h00 du matin !
JOURNÉE DU LUNDI 17 AOÛT
Fougères/Tinténiac est un tronçon assez court (56 km) et relativement plat. Nous l’abordons sans appréhension. Il ne fait pas encore chaud mais mon père enfile ses espadrilles ! Jean-Jacques et Laurent sont toujours devant, ils ont 1 bonne heure d’avance. Jean-Philippe a été longtemps retardé par un rayon cassé sur sa roue arrière.
Entre Tinténiac et Loudéac, nous commençons a ressentir les premiers signes de fatigues. Papa est géné au mollet et mon genou droit commence sérieusement à frotter. Ce n’est pas de bonne augure car nous allons aborder les 400 km les plus difficiles du Paris Brest. Il reste 30 km pour rallier Loudéac et le genou me fait vraiment mal. Je ne me vois pas continuer comme ça pendant 800 km. Nous doublons Bernard Aussilloux. Au contrôle, je croise Laurent qui sort de l’assistance médicale. Son genou le trahi lui aussi mais de façon plus conséquente car son Paris Brest va hélas s’arrêter là. Face à un TFL on ne peut pas lutter. La déception est grande mais nul doute qu’il reviendra plus fort pour boucler enfin ce périple. Il me conseille de voir le kiné qui est apparemment bon. Je m’exécute et effectivement ce fut violent mais efficace. Il est 18h00 et nous devons reprendre la route qui va inexorablement s’élever dès la sortie de Loudéac.
Jean-Phi nous suit et Jean-Jacques ne sait pas quoi faire. Il ne veut pas abandonner son fils.
Juste avant de partir, nous assistons au passage des premiers qui repartent vers Paris. Un Allemand caracole seul en tête suivi d’un groupe de 20 unités. Les habitués comme Bocquet ou Mingant figurent dans ce groupe. Les conditions favorables les poussent à forcer l’allure. Les temps vont être bon cette année…
Piano, piano pour aborder les talus. Je ressent une légère gène au genou mais rien à voir avec les douleurs précédentes. Je remercie mille fois ce kiné. Nous sommes contents car c’est la fin de la première étape. Nous prévoyons un arrêt pour dormir à Carhaix. Le groupe des Italiens nous revient dessus et nous finissons ensemble juste à la tombée de la nuit.
Voila 525 km que nous roulons. Nous optons pour un arrêt de 6h. Cela nous laisse 1 heure pour manger et se laver, 4 h pour dormir et 1 h pour se préparer à repartir. Nous mangeons beaucoup. Une petite douche spartiate mais au combien salvatrice et je m’endort très rapidement dans les bras de Morphée. Le réveil sonne à 3h….et là ça pique un peu ! Mais la motivation est grande car ce tronçon nous permet d’atteindre Brest pour enfin tourner les talons à l’Ouest. Nous apprenons que Jean-Jacques est finalement parti. Il est derrière nous et avance à bon train.
JOURNÉE DU MARDI 18 AOÛT – DÉPART A 4H00
Nous repartons avec Jean-Phi toujours motivé. Mon père est en forme. Il avale le Roc Trévezel en danseuse. Il fait très froid et j’ai du mal a me réveiller. La descente vers Sizun est terrible. Je tremble. Arrêt café obligatoire et petit clin d’œil a Steeve qui connait le gout du café de Sizun !
Il reste 36 km pour rallier Brest. Le profil est descendant. Le moment magique, tant attendu va arriver : la traversée du Pont Albert Loupe et la vue sur la rade de Brest.
613 km, la moitié du chemin est fait. Il faut rentrer maintenant. On se réjouit a l’idée de devoir escalader tous ce que l’on a descendu à l’aller ! Nous doublons Claude qui continu son bout de chemin. Le moral n’est pas au beau fixe mais il est toujours dans les clous.
Au croisement de la boucle, j’aperçois Philippe Baudon. Il est parti au départ des 84h. Il a un peu forcé au début et commence à le payer. Je ne me fais pas de souci pour lui.
Nous repassons à Sizun et je ne peux m’empêcher à nouveau de penser à Steeve !!
Cap vers le Roc Trévezel que nous allons pouvoir contempler car a l’aller, il faisait nuit.
Mais que font les filles pendant tout ce temps ? Et bien elles s’adonnent encore et toujours à leur passe temps favoris : installer le campement, vider la boite à caca et acheter des galettes.
Il commence à faire chaud. Pour me dégourdir les jambes je prend la roue d’un tandem Nippon. Ils peuvent aller vite dans la longue descente du Roc. Mais ils préfèrent freiner. Je double Bernard.
Il nous reste environ 25 km à parcourir sous une chaleur accablante pour atteindre Carhaix. Les côtes s’enchaînent et papa n’est pas au mieux. Un gros coup de fatigue s’abat sur lui. Il voit double et n’a pas bu une seule goutte d’alcool. Il faut s’arrêter pour qu’il se repose quelques minutes.
Il est temps d’arriver. Il est 13h50 et nous atteignons le Km 700. Nous avons soif et très faim. Les filles nous réservent une surprise : galette bretonne au menu !
Les filles se plient en 4 pour nous. Un bon repas, du cidre frais, un passage de crème solaire et zou…nous voilà reparti pour Loudéac.
Etape montagneuse sous la chaleur cette après-midi. Heureusement le ciel se voile. On joue à saute mouton avec les vélos couchés carénés. On les appellent les cigares. Ils vont très vite en descente mais sont fortement ralentis dans les montées. Nous doublons aussi un vélo elliptique.
Arrêt boisson au ravitaillement de St Nicolas du Pelem avant d’attaquer les rampes qui nous mènent à Loudéac. Ça commence à devenir difficile, les jambes sont dures, mais l’on progresse sûrement.
Il y a du monde à Loudéac, comme toujours. Les filles se sont garées à la sortie du contrôle. Un bon repas nous attend pour attaquer la nuit.
Après 45 minutes de pause, nous repartons de Loudéac à 20h15. Nous nous couvrons pour la nuit. Direction Tinténiac où nous prévoyons de dormir. Le vent est favorable et nous sommes trop couverts. Des petits groupes nous dépassent. Et dès que la route le permet, on accélère. Ça fait du bien au moral mais il faut ralentir sous peine de le payer plus tard. Il fait nuit noire et nous sommes seul.
20 km avant le contrôle, on ne peut s’empêcher de s’arrêter au ravitaillement de Quédillac. Nous avons faim ! Je craque pour une galette saucisse arrosé d’un demi…
Nous pointons à Tinténiac peu avant 1 h du matin. Nous avons pris du retard. Vite, vite tous dans le camping-car pour manger une soupe et se coucher. 2h30 de sommeil….réveil à 4h pour un départ à 5 h. Là ça fait très mal !!!
JOURNÉE DU MERCREDI 19 AOUT – DÉPART A 5h00
56 km nous séparent de Fougères où nous prendrons un solide déjeuner au self. Mais la mise en jambe est difficile. Nous attaquons la 3ième journée, cela fait 58h que nous avons quitté St Quentin en Yvelines. Le retour est encore long et la 4ième nuit risque bien d’être terrible. En attendant la route est plate et je m’endors… vivement Fougères !
Les filles filent à Villaines la Juhel. Elles ont un peu de temps et font un crochet pour visiter la cité médiévale de Combourg.
Jean-Jacques est sur nos talons. Il est remonté comme une pendule et ne va pas tarder à nous rattraper. Papa est survolté, il monte les bosses sur la grosse plaque. Jean-Phi est dans le dur, son tendon d’achille le fait atrocement souffrir. C’est un rugbyman, il serre les dents et s’accroche. Nous nous arrêtons souvent pour boire ou s’attendre tout simplement. Passage à la Tannière et arrêt obligatoire sous peine de vexer le propriétaire. Les crêpes sont toujours aussi bonnes. C’est l’occasion de remercier toutes les personnes qui nous offre spontanément à boire et à manger durant ses 4 j. On a l’impression qu’il s’agit d’une tradition qui se perpétue, autant sur le vélo que sur le bord de la route.
1000 km au compteur….ça sent bon, il n’en reste que 230. Des amis de papa sont venus l’encourager à Villaines. L’ambiance autour du contrôle est très chaleureuse.
Andouillette purée au menu ! et bien on l’a mangé !
Jean-Jacques arrive au moment où nous partons. Il a bien roulé et comble rapidement son retard. On repart tranquillement pour remettre tout en place. Les articulations tirent un peu et le mal aux fesses est omniprésent. J’ai sommeil et ça m’énerve. On s’arrête dans les WC public du prochain village pour que je puisse m’asperger le visage d’eau fraîche. Apparemment Laurent a fait des miracles sur la cheville de Jean-Phi. Le profil est descendant et le vent favorable, cela nous incite à appuyer un peu plus sur les pédales. C’est trop bon ! Tout le monde profites de ses conditions idéales pour regagner Mortagne au Perche.
Papa commence a beaucoup souffrir du postérieur. Il va falloir serrer les dents pour les 140 derniers kilomètres. Je lui suggère de bien se restaurer et de partir à 4 de Mortagne avec Jean Jacques qui devrait nous avoir rejoint. Dans la descente de Mortagne, j’aperçois le camping-car de Jean-Michel Vermeire. Il fini de manger et ne tardera pas à nous rejoindre.
Les bosses du Perche sont longues. Le coup de pédale est lourd. Il faut rentrer vaille que vaille. Mon père est d’accord maintenant, nous ne nous arrêterons pas dormir à Dreux. Cela ne servirait à rien même si la fatigue est omniprésente. Notre seul répit sera une fois la ligne franchie à Paris.
L’approche de Dreux est comme d’habitude interminable. Les points lumineux sont nos repères mais jamais nous les atteignons. Il faut rester vigilant pour ne pas rater les flèches. Nous ne sommes plus en état d’anticiper sereinement les changements de direction et cela malgré un fléchage irréprochable.
Nous voilà enfin au gymnase de Dreux. Jean-Jacques et Jean-Phi mangent au self avec leurs suiveurs tandis que nous rejoignons pour 30 minutes le camping-car. Nous sommes fatigués mais très excités de repartir le plus tôt possible pour parcourir le dernier tronçon qui nous sépare de Saint Quentin.
Il reste 66 km. D’ordinaire, cette simple formalité nous prendrait 2h30. Il faudra compter 1 h de plus aujourd’hui. Derrière l’horizon de la forêt j’aperçois l’auréole lumineuse de Paris. J’adore cette image.
La côte de Gambaiseuil tient toutes ses promesses ! On s’arrête souvent. L’état des troupes n’est pas glorieux mais nous sommes encore là et si proche du but. Papa ne peut plus se tenir la tête droite, Jean-Phi peine énormément dans les côtes, Jean-Jacques grimpe bien mais en a ras le bol et je m’endors sur le vélo.
Le panneau des 25 Km, puis celui des 15 km. Nous abordons les boulevards de Trappes. Chacun y va de son commentaire. Mais où se trouve ce diable de Vélodrome. Un signaleur nous dirige vers la base de loisir. Nous sommes forcément tout près. Puis il nous dit : 4 km ! En effet, il s’agit des 4 km les plus long de ce Paris Brest Paris. Une lumière vive nous attire vers la ligne d’arrivée. Les applaudissements de nos suiveurs mettent un terme à ces 1230 km après 82h d’effort.
ÉPILOGUE
Un 4ième Paris Brest dans la musette et surtout la joie et la fierté d’avoir réussi avec mon père. Je le dis souvent, il y a mille et une façon de boucler un Paris-Brest. A chacun son défi. Cette édition 2015 restera pour moi la plus belle. Mon père a souffert et je sais qu’il a caché sa douleur pour que l’on termine ensemble. Je suis fier de lui.
Question ambiance, je me suis régalé au cœur du peloton. En moins de 60 h, on passe au travers de cette atmosphère si particulière.
Je suis resté sans voix face aux randonneurs obstinés qui évoluent sur des machines improbables.
Mes sœurs ont été fabuleuses et terriblement efficaces dans le rôle ingrat qu’elles ont tenu durant 4 j. Une grosse bise et un grand merci à toutes les 2.
C’était bien de terminer ce Paris Brest avec Jean-Phi et Jean-Jacques qui ont bénéficié d’une joyeuse assistance. L’abandon de Laurent restera le grand regret de cette édition. Je souhaite qu’il ne se décourage pas et se motive pour préparer 2019.
Côté organisation, j’avais raté 2011 et j’ai pu constater que Le PBP monte d’un cran a chaque édition. On perd un peu ses repères au Vélodrome mais cela donne une touche grandiose à l’événement. Les bénévoles sont toujours aussi nombreux, serviables et efficaces. Un grand merci à tous.
Enfin, j’ai compris a quel point cette randonnée m’avait manqué depuis 2007. Car dimanche soir j’étais tout simplement heureux de pédaler en direction de Brest. On entretien un lien particulier et paradoxal avec le Paris Brest. On souffre terriblement, on peut même jurer de ne plus jamais y revenir mais à coup sûr 4 ans plus tard on se retrouve sur les routes Bretonnes, hors du temps, face à soi même, pour se prouver qu’on peut de nouveau accomplir ces 1230 km.
Félicitations à la famille Campan c.a.d. les sportifs et les photographes pour ce beau reportage qui me rappelle quelques souvenirs de 1987 pas toujours agréables.
Magnifique reportage de notre belle aventure,merci a toi et ta famille pour vos encouragements et votre soutien ainsi que la famille ARES sans vous tous franchir PBP 2015 aurait ete beaucoup plus complique.Merci bises a vous tous
Superbe récit où je retrouve tous mes souvenirs de la route … sauf mon arrivée qui s’est faite de jour (dodo à Dreux) … très belle aventure familiale, bravo à vous M277 et M278
C’est vrai que c’est dur de revenir sur terre 😉
Signé : K246
Merci,
Bravo aussi pour votre premier PBP. J’ai lu votre CR !
Super aventure en famille !!!
Félicitations aux sportifs et au staff.
Il ne pouvait rien leurs arriver. Ils étaient portés par la volonté de terminer en famille ce millésime si bien préparé.
Une belle édition 2015 avec des conditions exceptionnelles pour une équipe du même acabit. Soudée, forte, tenace, sympathique et authentique. Une belle leçon de cyclotourisme et de valeur morale.
Une confidence …..Au mois de Mars, l’affaire n’était pas gagnée et avec beaucoup de ténacité, le plus ancien des Campan a surmonté ses douleurs pour rebondir et graver dans le marbre ce beau souvenir que nous avons le plaisir de partager sur ce blog.
Encore bravo à tous les 4 et aussi une pensée pour Viviane qui, bien que grande cyclotouriste, n’a pu que soutenir à distance les siens. 2016 sera son année, elle va à Strasbourg entre copines……Vengeance.
Bises à tous
Jean-Michel —–Le copain de Reynies
Chaleureuses et admiratives félicitations y compris pour les deux soeurs intendantes dévouées.
Reportage réaliste et vivant.
Quel grand reporter tu nous fait Nini! Polo la science a bien fait de prendre sa retraite. Plus qu’un reportage, c’est une belle histoire d’amitié et une belle leçon de courage. bravo les campans!
très joli article qui au moins me donne une idée plus précise de votre périple.. Merci de nous avoir fait partager tout ça!
Vous êtes de vrais passionnés, un peu givrés… mais ça vous a permis de relever ce beau défi! Et en famille, en plus!
Encore bravo à tous les 2, et à vos deux assistantes de choc.
Bon repos… bien mérité!
Bises.
Magnifique Nini et Campan’family