Beaucoup de monde autour de la salle des associations d’Issanchou ce matin pour prendre le départ de ce premier brevet de l’année. Cyclotouristes contemplatifs ou cyclosportifs pressés, nous sommes tous ravis d’enfourcher les vélos sous un soleil printanier.
Côté Team, Steeve, Ben et Fabien ont répondu présent pour ce 150. Côté inscription, tout roule, le VCM maîtrise son sujet.
Nous nous élançons avec le groupe de la 2 pour un départ tranquille dans les rues de Montauban.
Steeve regarde le compteur et s’inquiète déjà de la moyenne qui ne dépasse pas les 22 km/h….Le groupe des rapides ne tarde pas à nous dépasser près du Ramier. Il n’en fallait pas plus à Steeve pour se positionner à l’avant et imprimer le tempo ! Aidé de Patrick Antoine et d’un gars très fort sur le dernier Look 795, le trio a mis le feu au poudre. On se dit qu’il sont fou et qu’ils roulent trop vite devant…mais tout le monde s’accroche et ça roule de plus en plus vite ! On avait froid…et bien maintenant on a chaud ! Une petite chasse de quelques km aura raison sur les fuyards et tout rentrera dans l’ordre. On est un peu bête quand on fait du vélo, mais que voulez vous, on ne se refait pas !
Nous abordons les premières bosses et le groupe reste quand même homogène. Près de Septfond, nous retrouvons nos amis de Négrepelisse venu partager un bout de route. La tentation de rejoindre Caylus par la grande route nous a légérement traversée l’esprit, mais Jean-Pierre veille au grain et nous emprunterons le circuit officiel dignes des classiques Flandriennes pour rejoindre Lavaurette.
Nous retrouvons la grande route de Caylus. Un joli billard qui nous force à passer le gros plateau. A partir de maintenant, place aux bosses. Le groupe explose, les plus rapides s’éloignent inéluctablement. Certains attendent, d’autres non, bref c’est la cacophonie….sauve qui peut !
Steeve, Fabien et Benoit sont déjà loin. Yann me dit d’y aller tranquille car on ne les reverrai plus devant. Et bien si, car il fallait compter sur la particularité du circuit en aller retour entre Caylus et Villefranche !
Petite erreur d’aiguillage pour notre groupe et grand moment de lucidité pour faire demi tour et ne pas filer vers Najac. Ce qui est incroyable c’est qu’un bon nombre d’entre nous sont équipés de GPS dernier cri mais visiblement trop compliqués a utiliser pour indiquer le chemin !
Dernière difficulté pour arriver sur le plateau qui domine Villefranche de Rouergue. Nous croisons les premiers avec l’inoxydable Serge Dutouron en tête qui ne lâche jamais rien. Visiblement Ben n’a pas trop envie de s’arrêter suivi de près par l’infatigable Jean Marie Queruel.
Le club de Villefranche nous accueille sous la splendide halle. Il est temps de tamponner nos cartes car nous réalisons le brevet fédéral de 150 km du Véloce Club Montalbanais mais c’est avant tout la concentration d’ouverture de la Ligue des Pyrénées : la Journée Albert Bures.
Incroyable Steeve est là, il vient même de tamponner son carton. Son compteur affiche tout juste 27 km/h de moyenne et ça fait 30 minutes qu’il nous attend en mangeant des sandwichs….Il s’agit d’une mutation, encore quelques brevets et je pense qu’il fixe une sacoche sur son cintre !
Après avoir prit le soin de prévenir nos familles qu’il n’était pas nécessaire de nous attendre pour déjeuner et que nous aurions vraisemblablement un léger retard, nous visitons les alentours de Villefranche avant de retrouver la D89 qui va nous permettre de gravir tous ce que nous avons descendu à l’aller (c’est logique !).
On croise le groupe de la 2 ou je ne vois pas mon père mais j’aperçois ma mère le sourire aux lèvres.
Les bosses opèrent une nouvelle sélection mais de courte durée. Le groupe sait qu’il faut rester soudé si nous souhaitons regarder le prologue de Paris-Nice en direct.
Coup de théâtre : crevaison a l’arrière. Tout le monde surveille Steeve qui d’ordinaire en aurait profité pour flinguer. Que neni, notre IronSteeve se saisit de la roue du malheureux et change la chambre !
La malchance ne nous épargne pas et une nouvelle avarie freine la progression du groupe. Ni vu ni connu, j’en profite pour lézarder.
Nous voila enfin a Caylus et Jean-Pierre nous montre le chemin pour éviter de monter au lavoir. Steeve et Yannick prennent les choses en mains dans la vallée de La Bonnette. Un peu de train ne nous fait pas de mal. Nous retrouvons Yann et Luc qui ont pris de l’avance pendant les crevaisons. Fabien commence à pointer le bout son nez à l’avant du paquet. On sait qu’il est costaud, sa contribution sera précieuse sur le retour.
Dernier arrêt à Saint Antonin Nobles Vals où les restaurateurs affichent complet. On se croirait en été. Un coup de tampon, le plein d’eau et en route vers la dernière difficulté qui va mettre tout le monde d’accord !
Maintenant, il n’ y a plus qu’à descendre…..oui mais il y a du vent ! On est jamais content en vélo. On ne change pas une équipe qui gagne : les costauds devant et les autres derrière. Aux alentours de Négrepelisse le rythme est moins soutenu que le matin. Le compteur affiche déjà 150 km avec nos erreurs de parcours. Les moins fatigués vont tirer le groupe et Fabien ne se fera pas prier pour prendre le vent.
Nous arrivons à Montauban peu avant 15 h, le compteur affiche 160 km, il ne reste plus qu’à poster les cartons dans la boîte aux lettres du Véloce.
Une belle journée de vélo s’achève ainsi !
Qu’est ce qu’elle a ma veste ? Tu n’aimes pas les couleurs de l’EVBB ?
Ironman, Embruman ou Altriman…..tous aussi monstrueux les uns que les autres !
Pour Fabien, les années 80… y a que ça de vrais !
Cool nini. Mais qu’arrive t’il à Steve? D’abord il est pas ironman mais bien plus dur avec embrunman et presque l’altriman. Cela n’a rien à voir nini. Et Fabien tu vas faire l’effort d’acheter une veste pour faire du vélo. Je sais que tu as la nostalgie des années 80 mais quand même.