Initialement je devais participer au 200 du VCM. Mais le club de Cahors organise aussi ce brevet le même jour. Cahors ou Montauban…mon cœur balance mais l’horaire du Crunch 2015 va faire pencher la balance en faveur du circuit Cadurcien. J’envisage de ne pas rentrer trop tard pour être fin prêt dans mon canapé à l’heure du coup d’envoi.
Fabien m’accompagne pour cette virée. En fait nous sommes une soixantaine de randonneurs à se presser à la Salle Barbacane du Club Cyclotouriste de Cahors pour récupérer notre carte de route.
Départ plutôt rapide imprimé par Patrick Arades qui envisage visiblement d’ouvrir la boutique cette après-midi !
Peu après Savanac, on laisse filer avec Fabien. La journée est encore longue et les jambes ne sont pas super ce matin. Le faux plat montant de la vallée du Vers est terriblement long et nous prenons notre mal en patience. Il y a des spectateurs ce matin ou plutôt des pêcheurs qui se massent le long du ruisseau pour taquiner la truite. La route s’élève enfin et nous atteignons le point culminant de la journée au premier pointage de Labastide Murat.
Le temps est clément et la température commence à monter doucement. Nous plongeons dans la vallée du Céou (qui se trouve forcément par là). Un petit arrêt attendu depuis fort longtemps permet le retour d’un groupe de 4 gars sur nous. Deux viennent de Périgueux, un autre de Figeac et un d’Arpajon près d’Aurillac.
La route est superbe en terre du Périgord mais assez casse patte. Nous filons vers le second contrôle à Cénac et St Julien. A partir de là, un troisième laron ne nous lachera plus, il s’agit de Francis du club de Figeac. Sur le papier c’est le plus vieux du trio mais son coup de pédale n’a rien à envier aux jeunes perdreaux !
A la sortie de Cénac, une bosse sévère réveille Fabien qui roupillait depuis le départ. Il imprime un tempo assez élevé qui commence à me mettre dans le rouge…
On passe non loin de Belvès que l’on va escamoter par le bas. Le vent nous pousse et nous rapproche du troisième contrôle : la bastide de Montpazier.
Un petit tour de ville dans les ruelles secrètes de Montpazier et nous regagnons la sortie en direction de Fumel. Les nuages se font plus pressant et l’atmosphère devient humide…
Peu avant le chateau de Biron, nous sommes freiné par un peloton inhabituel !
A Lacapelle Biron, nous suivons la direction de Fumel. Nous ne sommes plus sur le circuit. La route est étroite est très accidentée. Cet erreur raccourcit l’itinéraire de 2 à 3 km avant de retrouver la route officielle en direction de Fumel. L’état des troupes est assez simple : Fabien est de mieux en mieux et Francis (le vieux comme il dit !) me distance dans chaque bosse !
Dernier pointage. Il ne reste plus qu’a remonter la vallée du Lot sur 50 km.
On peut noter sur la photo que Fabien est prêt à baisser le prix de vente de son vélo de 60 % pour rentrer en taxi à Cahors.
Nous rentrons maintenant en terre Lotoise sur les routes d’entrainement de Fabien qui se positionne devant et ne va plus concéder un seul relais. Heureusement car la pluie et le vent de face finissent de m’achever !
Nous franchissons le panneau de Cahors bien trempés. Arrêt obligatoire au pied du Pont Valentré qui même sous la pluie est toujours aussi majestueux.
La boucle est bouclée. 8h15 pour effectuer les 200 km (pile poil) agrémentés de 2000 m de dénivelé.
Un premier pas vers la qualification. Prochaine étape le 300 de Castanet dans 3 semaines avec mon père.
Place à la récup car les tendons m’ont tiraillé en fin de brevet.
Beau récit du BRM 200 de Cahors et merci d’avoir donné les impressions de ceux qui étaient devant. Bonne continuation dans la préparation de PBP.
Daniel Arnaudet
Responsable des BRM à Cahors Cyclotourisme
Adieu nerf de boeuf !
Belle virée les louslous! Vous avez du vous régaler côté paysages?! Merci pour le partage et bonne continuation pour le 300.
Bravo les gars
Très joli photo reportage…Je n’étais pas des vôtres mais l’éloquence de Nico dans ces description, sur des routes que j’ai moi-même eu l’occasion d arpenter m’a permis une forme de partage…bonne idée que ce blog…
Sans jouer les rabat joies je me vois toutefois contraint de poser une réclamation pour emprunt d’itinéraires non conforme…là commission se tiendra prochainement pour invalider ou non ce 200
Mise en route difficile le matin, les jambes sont lourdes. Les longues vallées du Lot et du Vers en léger faut plat ne me rassurent pas pour la journée. Le moral remonte un peu en même temps que la route s’élève, pour arriver au premier pointage à Labastide de Murat. Nico, a un bon coup de moulinette. Il paraît serein et en bon capitaine de route il me sert de GPS…je me contente de suivre. Deuxième pointage dans un bar à Cénac (km 80). Un petit sirop pour Nico et c’est reparti. Un trio se forme avec Francis. Les routes périgourdines deviennent plus accidentées et me dégrippent un peu les jambes. Troisième pointage à Montpazier (km 120) sur les coups de midi, on en profite pour faire le plein des bidons, prendre quelques photos de ce très beau village et piocher dans la musette. On a basculé dans la seconde moitié du parcours, et le fait d’y penser me fait du bien au moral et aux jambes. Passage au pied de la très belle bâtisse du château de Biron. Je découvre avec enchantement ces petits coins de campagne. La lucidité du capitaine de route commence à baisser…mauvaise lecture de carte et du coup on prend un itinéraire bis ! Mais sans conséquence a priori sur le kilométrage, puisque nous pointons à Fumel avec les km annoncés par la direction de course (km 150). La pluie prévue seulement en fin d’après-midi, fait déjà son apparition. Les bonnes sensations sont retrouvées (certainement le fait d’apercevoir les écuries). Les derniers 50 km le long du Lot ne sont pas de tout repos, pluie, vent et nombreux petits rédards (stratégie moulinette enclenchée pour Nico). Il est 15h40 lorsque nous validons notre brevet à la Barbacane. Les premiers ont tamponné il y a environ 20 minutes. Je raccompagne le capitaine de route sur les pentes de la côte de la Marchande…en espérant passer devant lui sur « la sortie la plus longue » sur Strava. Mauvais calcul pour moi, Nico décroche la 1ère place pour seulement 0,7 km de plus ! On ne l’aura pas comme ça ce briscard ! Si je veux décrocher cette 1ère place, je suis contraint de prendre part au 300 dans 15 jours !
Bonne poursuite de ta prépa au PBP