Le brevet de 400 est toujours délicat à aborder. Le départ à 19h00 impose de passer la nuit complète sur le vélo. Le circuit proposé par François Goas était vraiment plaisant et la météo nous a épargné des conditions exécrables annoncées depuis quelques jours. Un brevet en mode luxe, car nous avons bénéficié d’une assistance (merci à eux) aux contrôles de Castelsarrasin et Montréjau.
Le rendez-vous était fixé jeudi à 16h30 après avoir débauché. Nous avalons le plat pâte préparé par ma mère et nous voilà parti vers les bouchons de Toulouse ! Nous arrivons à la salle de Vic à 19h00 au moment ou les groupes s’élancent vers le canal du midi.
Il est 19h30 et nous prenons enfin le départ.
Maxou et Lilou ont fait le déplacement à Castelnau d’Estretefond pour nous encourager. Nous évitons de justesse un pépin. En voulant rehausser la fixation de sa sacoche arrière, mon père s’aperçoit que le pneu est sortie de la jante ! L’origine de cette avarie demeure toujours inconnu.
La route est bonne et nous nous calons à 25 km/h. Des loupiottes rouges sont visibles au loin et nous rentrons sur eux peu avant le premier contrôle de Castelsarrasin. Nous croisons les vélos couchés qui repartent déjà. Un bon groupe se restaure en terrasse du snack. Le patron n’a pas de tampon mais heureusement un policier a bien voulu se prêter au jeu pour valider notre passage. Il est 23h00 et il est grand temps pour nous de se restaurer avant d’attaquer la nuit.
23h30, c’est l’heure de repartir vers le Gers. La route est vraiment bonne et sans grande difficulté. Le vent n’est pas fort et le ciel se dégage. Cela augure des températures plus fraîche que prévues. Nous repartons tranquillement. Mon père n’est pas dans un grand jour. Il sait que la virée peut vite se compliquer.
La fatigue s’installe et une lutte contre le sommeil s’engage… 2 cyclos sont arrêtés à Solomiac. Nous les imitons sans se faire prier !
Direction Mauvezin. La nuit est claire. Il fait plutôt froid mais au moins la pluie nous épargne. La route s’élève au rythme des toboggans Gersois pour rallier Gimont. Nouvel arrêt pour se ravitailler. Un Australien qui est parti 30 minutes après nous vient de nous rattraper. Il est en cuissard court et n’a pas froid !
On avance tant bien que mal. Mais mon père lutte contre le sommeil. Il a du mal a garder sa ligne. L’allure baisse fortement. Peu après Boulogne sur Gesse, il décide de s’arrêter pour se reposer. Un abri bus fait l’affaire.
Le jour se lève. Amandine et Eric nous attendent à Montrejeau pour un bon petit déjeuner. ça nous fait du bien car la journée est encore longue.
Il reste 200 km. Le col des Ares est en point de mire. Nous passons devant St Bertrand de Comminges et empruntons une piste cyclable dans la vallée.
Arrêt au village d’Ore pour se dévêtir. Les nuages sont pressants et la chaleur s’installe. Le col des Ares n’est pas très difficile. Il fait pratiquement 8 km mais reste très régulier et peu pentu. Je prend un peu le large et double un vélo couché juste avant le panneau.
250 km au compteur. Nous retrouvons la route de la traversée des Pyrénées que j’avais réalisé avec Franck et Nico en 2007. La rampe d’Aspet nous laisse sur place. Et nous ne sommes pas encore sortie de l’auberge jusqu’à St Giron. La route est belle mais les rampes sont sévères. Nous essuyons un petit grain juste à l’entrée de St Giron. 3 randonneurs font la pause au bar.
Nous filons dans la vallée en direction du Mas d’Azil.
La route qui s’engouffre dans la roche est toujours aussi impressionnante.
Le retour est relativement plat mais la fatigue est bien là. Le moindre petit talus ralenti notre progression. Nous prenons la saucée à 20 km de l’arrivée. Il commence à faire froid.
La dernière bosse de Vigoulet Auzil est un vrai régal. Une rampe pour finir un 400 en beauté !
Il est 18h et nous arrivons à la salle de Vic. Le périple est terminé.
Ce 400 fut difficile pour mon père. En effet il a du gérer beaucoup de soucis tout au long de ses 24 h. Le repos est nécessaire pour envisager sereinement la suite. Côté matériel, rien à déclarer. L’éclairage est amplement suffisant et l’autonomie satisfaisante puisque 1 jeu de piles à suffit pour passer la nuit.
Je prendrais le départ du 600 de Castanet dans 3 semaines qui devrait être bien copieux vu le circuit. De son côté mon père participera au 600 du Véloce qui lui laissera 1 mois et demi de répit pour peaufiner sa préparation.
Un plaisir de lire ces comptes rendus et de partager ainsi un morceau de votre aventure…
Bravo et courage pour la suite…
Bonne récup à Alain
Je note toutefois un brin de provocation avec les photos du vélo-couché 😉
BRAVO LES CAMPANSSSS
VOUS ETES UNE FAMILLE SOUDEE
VOUS IREZ LOIN
Belle performance à tous les deux. Quelques moments délicats, comme sur uns flèche, mais bien vite oubliés quand la récup a fait son œuvre. Un peu d’évasion la semaine prochaine fera du bien en attendant le… 600!