Il ne fallait pas rater le train ce samedi 8 avril. Destination le 200 du Véloce. Grand rendez-vous annuel qui d’ordinaire étalonne la meute. Le cru 2017 n’a pas échappé à la règle et le parcours très roulant a motivé le peloton dans une folle virée !!!
Malgré le soleil radieux et les 25 ° annoncés dans l’après midi, le temps est frais à 8h du matin devant la salle Issanchou. Les bénévoles du Véloce accueillent, tamponnent, offrent le café aux cyclos qui se réjouissent à l’idée de marquer au fer rouge les premières traces de bronzage du cycliste.
Fabien m’accompagne ce matin. Nous arrivons en voiture 20 mn avant le départ. Steeve est dans la place. En court prêt à en découdre ! Fabrice arrive en vélo depuis Genebrière….un petit échauffement ! David et Philippe sont aussi présents. Florent fait son grand retour. Jean Marie est toujours aussi affûté. Les costauds sont là….
Départ groupé à 8h00. Nous sommes une bonne cinquantaine.
La descente du pont vieux nous lance dans le vif du sujet. Thierry fait le départ et imprime un bon tempo à 35 km/h. Nous rattrapons un groupe de la ligue à la Paillole. On distingue 2 types de cyclos…ceux qui connaissent la route et ceux qui sont devant mais n’ont aucune idée de là où ils vont ! Marche arrière toute sur 2 ou 3 croisements ratés. Les derniers sont les premiers… Nous finissons tout de même par franchir Moissac. Le peloton commence à s’organiser et Steeve prend les commandes du groupe. L’allure est soutenue jusqu’au pied de la côte des lièvres qui est avalée à bonne allure sans faire exploser le groupe.
Regroupement au niveau de Montesquieu où on lève le pied pour laisser rentrer les derniers. Il fallait profiter de ce talus car nous reprenons la vallée en direction de Lauzerte puis Montcuq. Steeve se porte à l’avant et mène un bon rythme à 35 Km/h. Fabrice et David lui prennent des relais. Jean Pierre est derrière avec 3 autres gars. On ne les voit plus. Tans pis on continue et nous les retrouverons au contrôle de Montcuq.
Il est 10h00 et l’arrêt de Montcuq est bien mérité. La moyenne dépasse les 31 km/h. Il fait chaud et tout le monde éprouve le besoin de souffler. C’est l’occasion de se dévêtir et de manger un morceau.
Steeve chauffe la troupe quand il lance son célèbre « quand est-ce qu’on roule ! ». L’animal est énervant car il s’octroi même le loisir de lire le Canard Enchaîné les rares fois où il daigne délaisser la barre du peloton !
Nous repartons vaillement à l’assaut de la seconde bosse de ce brevet. La côte de St Daunes. Le groupe s’éparpille dans la montée. Au sommet Steeve rebrousse chemin pour récupérer les derniers et quelques uns continuent sur le faux plat. Sauf qu’il ne fallait pas rater la bifurcation au bas de la descente… Nous perdons ainsi plusieurs unités. C’est aussi l’occasion de dire au revoir à Fabien qui rentre direct dans le Lot. Récup pour lui aujourd’hui car il s’attaque au 42 km de Tulle/Brive le lendemain.
Direction Belvèze par la superbe vallée de la Séoune. Steeve et David sont au dessus du lot. L’allure ne faiblit pas et le groupe suit malgré cette route étroite.
A Belvèze la route s’élève. Regroupement général au sommet.
Le GPS nous invite à emprunter une toute petite route…après un débat intéressant entre les pros et anti GPS, nous nous engageons dans ce chemin digne de Paris Roubaix. Evidemment nous aboutissons sur un champ au bout de 200 m.
Il est 11h. La moyenne est toujours supérieure à 31 km/h et nous plongeons vers Montaigu de Quercy. Première et unique avarie du groupe. Un rayon cassé mais heureusement la roue peut tourner sans toucher les haubans.
Mais qui a remis du charbon dans la locomotive Mangeon ??? Il embreille sévère le bougre et attaque même les ronds point sans freiner. Il me faut chasser à 48 km/h pour rentrer sur le groupe à la sortie de Montaigu ! Steeve est déchaîné et cela n’a pas l’air de déplaire à David. Un cri du cœur est lancé par le groupe. Il faut lever le pied. On revient aux fondamentaux en adoptant une allure régulière et moins soutenue. Puymirol est en vue. On va pouvoir lever nos fesses et ça tombe bien car les vallées sont un peu monotones.
Il est 12h30. Nous avons parcouru 125 km et la moyenne flirte les 32 km/h. L’arrêt buffet à l’ombre sous les arcades fait du bien.
Florent, Jean Marie et Philippe nous ont rejoint. Direction Valence D’Agen via la bosse de Castelsagrat. Dans la vallée le vent est de face et les relais font mal aux jambes. On se chamaille dans la bosse. C’est la dernière de la journée ! Regroupement avant la descente sur Lalande.
Dernière ligne droite entre Valence d’Agen et Montauban. Un grand classique un peu monotone pour le retour. Ça roule fort devant mais tout le monde suit. Il fait 25 °C et les bidons sont déjà vident pour certains.
Peu avant St Nicolas de la Grave, Florent désorganise le groupe à grand coup de 53 x 11 ! On tente tant bien que mal de reformer la troupe pour finir ensemble. L’allure reste soutenue jusqu’à Montauban. Il est 15h00 et nous venons de boucler le 200 du Véloce en mode TGV à plus de 32km/h.
Ce circuit manquait de dénivelé mais nous a permis de réaliser une sacrée moyenne sans faire exploser le groupe. Merci aux locomotives Steeve, David et Fabrice qui ont assuré la quasi totalité des relais !
Après cette belle journée, nous sommes restés une bonne heure en terrasse. Et les deux Affligem ont eu raison de notre état de fraîcheur ! Et ça….ça n’a pas de prix !
Super Nini, joli le compte rendu!
Super récit de ce 200 , par contre on n’a pas vu Manon au départ elle était pourtant inscrite avec son adresse mail?
Le 200 2018 sera certainement un peu plus engagé car comme tous les 4 ans il sera pré qualificatif pour le prochain Paris BrestParis. J’espère que dans ton groupe de roule à fond tu trouvera quelques émules qui se risqueraient à visiter la Bretagne de jour et de nuit en ce mois d’août 2019. Bravo à vous tous et surtout à quelques anciens que je connais bien qui n’ont pas lâcher le morceau en serrant certainement les canines .