Un temps printanier pour enfourcher la bicyclette ce dimanche 11 mars. Les bénévoles du Véloce Club Montalbanais sont fidèles au poste. Tout baigne dans l’huile, le retrait du carton est rapide. Comme d’habitude le 150 attire les foules. Le pays du Cabécou est représenté en force ce matin puisque nous sommes 3 Lotois à faire le déplacement. Steeve est dans la place. On lui annonce que le brevet ne compte que 1000 m+ et il ne comprend pas pourquoi on s’évertue à escamoter les bosses ! Fabrice délaisse les baskets pour faire tourner les guitares ce matin. Objectif Trail long pour la Serpette cette année. Les michelines sont là, David et Philippe pour ne pas les nommer ! Nous sommes prêts à partir. Un peu de fébrilité pour Jean-Paul qui manque de casser sa valve en gonflant ! C’est son premier 150 km…il faut dire que le gars vient de se mettre tout juste au vélo depuis 6 mois !
C’est parti nous quittons la salle Issanchou. Un feu passe au rouge et scinde le peloton en 2. Steeve prend les choses en main. La chasse dure 10 km sans trop nous livrer. Nous doublons le groupe de la 2 et retrouvons tout notre petit monde non loin de Réalville. Le brouillard nous refroidi un peu mais cela ne fait aucun doute le soleil perce. Quel plaisir de rouler au sec !
Premier pointage à Caussade. Aujourd’hui c’est l’ouverture du Codep et la concentration Albert Bures de la Ligue. Un bon buffet nous attend et c’est un raz de marée à la table du tampon.
10 minutes d’arrêt et nous prenons la direction de Puylaroque par Lapenche. Jean Pierre veille au grain et hurle » A GAUCHE APRES LE PONT » pour être sûr que les bolides ne filent pas par la grande route.
La route s’élève et le peloton s’étire. On se retrouve en comité restreint après la première bosse de la journée. Tout le monde est éparpillé mais regroupement général avant Caylus.
Il faut tamponner à Caylus. Steeve se charge de récupérer tous les cartons.
Nous repartons sous le signal de Steeve qui (tout le monde est au courant maintenant) doit se rendre à un spectacle pour enfant à 15 h !!! La vallée de la Bonnette donne des ailes aux locomotives. Le faux plat descendant et cette belle route nous incite à appuyer sur les pédales. Grande effervescence au marché de St Antonin. Nous prenons la route rugueuse de Feynerol et le brevet aurait pu s’arrêter là… 2 chevreuils traversent la route à vive allure devant nos roues. Ouf plus de peur que de mal.
Steeve est au commande, Philippe lui prête main forte ainsi que Patrice (représentant du Tarn !). Delpinou prend lui aussi des relais. Bref ça ne musarde pas et il faut bien tout se monde devant pour contrer ce vent de face. Nous arrivons à la moitié du parcours à 30 km/h de moyenne.
La route s’élève de nouveau avant Campagnac. Steeve, David et Patrice se font la malle. Mais c’est sans compter la feinte subtile de Fabrice qui alerte les fuyards sur une erreur de parcours. En fait Fabrice (ou son GPS) est cuit, il ne faut par tourner à gauche mais bien aller tout droit sur Campagnac.
Regroupement au point d’eau à Campagnac. La bosse n’est pas sévère mais assez longue. Chacun y va à son rythme. Philippe a du mal. Il paye ses efforts sur le plat à l’aller. Le groupe s’en va et nous sommes quelques uns à l’attendre au croisement de Vaour. Il ne reste que deux talus : Hauteserre et la fin de la côte Bastit. Vu imprenable sur cette route de crête, nous sommes mieux là que les pros sur Paris-Nice qui se mouillent les fesses aujourd’hui !
La descente est rapide et il faut rester vigilant dans les virages encore humides.
Il reste 30 km avec un bon vent de face. Un groupe prend quelques centaines de mètres. Evidemment Steeve est au commande. On ne s’affole pas derrière. Les locos sont prêtes à tourner à plein régime. On se rapproche d’eux à Montricoux et nous sommes 3 à rentrer sur cette échappée ! Le groupe homogène derrière roule un ton en dessous et nous voulons nous faire plaisir pour les derniers km. Alors en avant toute ! C’est à ce moment que Jean-Paul quitte le paquet pour faire la jonction. 2 km d’effort total pour réussir à rentrer. Chapeau pour un gars qui débute dans le vélo !!!
Le retour sur la route classique de Nègrepelisse est le théâtre d’une belle partie de manivelle. Vent de face, les cuisses brûlent mais c’est bon de se lâcher.
Nous arrivons avant 13h, le teint un peu rougeâtre. C’est bon de sentir ce soleil qui fut si timide cet hiver. Tout le monde reprend son chemin. Merci aux organisateurs, c’était le 150 du Véloce !
Excellent l’ami comme d’habitude.