Orangina….secouez-moi !

 Un Paris Brest Paris réussi pour ma part, il n’en fallait pas plus à La Serpette pour organiser une petite sauterie dans les côteaux de Génebrières. La sortie « orangina » est née ainsi…le concept est très simple, il faut secouer le peloton régulièrement pour bien décoller la pulpe ! Quand on sait que le carnet d’adresse de Fabrice regorge de gaziers susceptibles d’adhérer totalement au concept de la sortie « Orangina »… cela promet une belle partie de manivelle miladiou !

8h15, ça grouille sur le parking de la Bourdette. Il y a du beau monde à la table d’émargement. 2 sorties sont proposées : Lou Christhelou ou l’Orangina. Fabrice donne les dernières consignes et libère le peloton à 8h45 ! 

Départ groupé tranquille en direction de Bonnanech. Stéphane a froid et reste à l’arrière….Met ton Bonnet Steph ! La route s’élève et les hommes forts se détachent du paquet. Séparation des groupes au rond point de Bonnanech. Dante, Le Renard et Pierre restent planqués dans la roue de Christelou pour un circuit de 60 km. Fabrice abaisse le drapeau et c’est Dark Bodart qui met une cacahuète dès le km 0 ! Le peloton reste vigilant…nous connaissons l’animal ! La Serpette veille au grain car il faut bifurquer tous les 3 km environ. Cela ne roule pas assez vite…alors Bruno, qui a les pré-requis pour être licencié aux Pompilhats, vient lui prêter main forte. Derrière, nous avons l’impression d’être une diligence folle tractée par 2 percherons qui se sont fait piquer par un frelon asiatique !

Nous arrivons à Monclar du Quercy…Connaissez-vous la rue du Château Vicomtal ? Non, et bien la Serpette lui il l’a connait ! Une petite taupinière à escalader sur un asphalte bien gravillonneux… bref une mise en bouche…le pire reste à venir !

Après une descente vertigineuse, nous retrouvons un bout de vallée…ni une ni deux les 2 percherons reprennent les commandes du peloton ! Quand tout à coup Fabrice crie « à gauche…tout à gauche, 34 x 30 ! ». Bienvenue dans la côte de Cantegrel !

Cap au Sud en direction de Salvagnac. Fabrice nous promet une belle réjouissance. Quelques minutes plus tard nous apprendrons à nos dépends qu’il est inutile de partir comme un lion dans la côte du dragon au risque de se brûler les ailes et de finir comme un couillon !

La sortie Orangina tient toute ses promesses. Nous sommes déjà bien secoués et le programme des réjouissances n’est pas fini. Tout schuss dans la descente et une voiture à contre sens nous donne une petite frayeur…

Un peu de répit dans la vallée, la troupe a besoin de respirer…mais pas pour longtemps. Nous voici à Condel et la bosse roulante de Peyssou éparpille le paquet. Jérôme est aux avants postes, très bien posé sur sa machine il n’ a pas quitté les 5 premières places du peloton.

Nous arrivons à Montvalent et Denis ne trouve rien de mieux à faire que d’aller réveiller un collègue de travail. Juste histoire de lui prouver qu’il faisait bien du vélo le dimanche matin. Direction le Born et Fabrice commence à esquisser un sourire narquois… Le bougre nous réserve un juge de paix…une montée inconnue du peloton, un raidar à plus de 15 % sur 300 m sur une route que l’on peut qualifier de chemin !

Ne secouez plus l’Orangina, il y a de la pulpe partout ! La Serpette nous achève avec une portion en chemin digne d’un Ribinou du Tro Bro Leon…

60 km au compteur, tout le monde en a plein les bottes. Nous filons en direction de Tauriac et Bruno fait parler sa pointe de vitesse pour empocher les points du sprint intermédiaire.  Encore quelques talus, Jérome tourne les pattes comme un métronome. Bary accélère en haut des cols à grand coup de 52 x 17 ! ça grimpe fort…

Encore la bosse de la Salvetat et nous approchons de Génebrière. Jérôme nous fait la pancarte. La coupe est pleine, n’en rajoutez plus. Il ne reste plus qu’à se laisser glisser gentiment vers l’arrivée. 85 km et 1100 m+. La bière coule à flot, merci le Renard pour la tireuse. Le banquet est digne d’une fin d’aventure d’Astérix.

Le circuit de la Serpette était dur mais promis….on reviendra ! Surtout ne change rien, tu nous régales !

Mention particulière pour le DS qui a préféré s’entraîner seul dans de vraies bosses afin de préparer son prochain objectif en octobre : rouler sur la plus haute route d’Europe !

 

(3 commentaires)

  1. Putain mais qu’est ce que t’attends pour écrire un livre sur le cyclisme? Va falloir y songer sérieusement et je serai ton premier lecteur c’est sûr!
    Bravo pour ton récit!

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